Changeons de logiciel

par Alain BOUSQUET

Si

le combat des idées n’est plus entre la droite et la gauche

mais entre l’ultra libéralisme-mondialiste et le libéralisme régulé

Si

La gauche et la droite, dites modérées,

étaient les deux moteurs du même attelage mondialiste-ultralibéral

Si

La gauche et la droite, dites extrêmes,

avaient le même rejet d’un monde asservi par la finance internationale apatride

Si

La vraie rupture à faire était entre les tenants des idées d’asservissement

et les tenants de l’humanisme au service de l’épanouissement de tous êtres humains

Si

cet épanouissement passait par le maintien des traditions, des différences de culture, des modes de vie et par le rejet de la transformation de tout individu en consommateur compulsif ou en indigent assisté et soumis

Si

Tous ceux qui partagent ces idées, de quelques bords qu’ils viennent, ne s’allient pas pour maintenir les bases d’un mode de vie humaniste au service de l’être humain verront les financiers imposer leur dictature et remporter la victoire

Si

Chaque chapelle poursuit sur sa voie sans comprendre que le combat contre une force aussi énorme qui possède la puissance de la finance, nécessite la participation du plus grand nombre

D’autant plus qu’elle a déjà mis en place depuis 30 ans, subrepticement, les outils de sa domination et qu’elle entend le conserver et le faire prospérer à son profit devenant ainsi une force conservatrice

 

Alors changeons de logiciel et, à la base, faisons alliance avec tous ceux qui partagent l’objectif essentiel : mettre à bas l’ennemi commun : le mondialisme ultra-libéral et revenons au libéralisme régulé.

 

Et soyez certains que dans un avenir prochain, ce sera le vrai combat à mener

 

N’hésitez pas à envoyer votre avis à : contact@fnacab.org

 

Doit on désespérer? par Alain BOUSQUET, le 2 avril 2016

2017 sera là rapidement.

Si vous pensez que vous aurez enfin le choix de voter pour enclencher la renaissance en élisant un(e) nouveau Président(e), ma réponse est non : vous aurez le choix au deuxième tour entre deux menteurs d’un même camp, le camp de ceux qui adhèrent à la pensée dominante. Et si un larron différent figure au deuxième tour, l’alliance entre la droite dite « modérée » et la gauche dite « réformiste »se fera pour éliminer celui qui représente, à leur yeux, le pire. Alors que le Président élu ne représentera au premier tour qu’un cinquième des votants seulement. Il proclamera qu’il sera le Président de tous, qu’il veut rassembler, etc…Je pourrai préparer déjà son discours. Il cocufiera tout le monde et satisfera que la minorité qui est celle incompressible dite « légitimiste ».

Depuis 1958, la comédie dure avec les soirées spectacle des soirs d’élection. Même lorsqu’il y a alternance, force est de constater que rien ne change dans la vie pratique sauf que depuis 1974, la droite fait souvent une mauvaise politique de gauche et la gauche une mauvaise politique de droite de sorte que la déception est quasi générale.

Pendant les campagnes, tout et son contraire est promis sans que les vrais débats soient abordés autrement que par des lieux communs et des anathèmes  contre ceux qui osent dénoncer la doxa officielle et proposer une autre voix alors que certains d’entre eux sont  des candidats de conviction et très souvent font des propositions de bon sens. Car pour beaucoup, ils sont dans la vie réelle, celle de tous les jours au contraire des politiciens de professions dont la seule obsession est de durer.

Malgré des scores généralement très faibles, ils gênent quand même. Aussi les oligarques régnants ont décidé de tenter de les supprimer ou de les rendre invisibles et « muets ». Notre système politique tel qu’il est régi par la constitution est verrouillé et le verrouillage vient d’être renforcé par les élus dans le silence des chroniqueurs pour éliminer « les petits candidats ». Un partie des petits candidats vont disparaître tant le système a durci les conditions d’accès à l’élection. C’est une majorité aux ordres d’un gouvernement qui n’a plus aucune légitimité qui se permet cela. C’est elle aussi voulait réformer la constitution…C’est elle qui voulait réformer en profondeur le code du travail alors qu’elle est ultra minoritaire dans le pays. C’est bien la preuve du verrouillage assuré par la constitution. Autre preuve: un Président rejeté de tous qui veut tenter encore sa chance. Est il stupide? non, il exploite la constitution qui fait qu’au second tour, s’ il y arrive, par rejet d’un autre, il aurait une chance.  

De même est verrouillé l’accès à l’information. Plus aucun média important n’ est indépendant. Ils sont quasiment tous la propriété de milliardaires qui peuvent ainsi manipuler l’opinion sinon pourquoi investissent ils dans des entreprises qui perdent de l’argent? Certes, il y a aussi un peu de vanité mais c’est surtout la volonté de peser auprès du Pouvoir parce qu’on peut influencer l’opinion. Pour certains ce n’est qu’une façon d’orienter la pensée du peuple. Sinon pourquoi Pierre Berger est t il propriétaire du Monde par exemple.

Quant aux journalistes les plus importants, ou ils se soumettent à la doxa dominante ou ils sont virés et ils perdent leurs rémunérations souvent indécentes (je parle de ceux qui sont en vogue) les autres triment dans des rôles aussi obscurs que mal rémunérés.

Quand on sait que les Français s’informent essentiellement par  les JT et/ou les chaines d’infos continues, on imagine facilement quel est leur niveau d’information! L’influence des médias alternatifs existent mais leur influence reste limitée.

Alors doit on désespérer? surtout pas.

Je suis tombé sur un ouvrage de 135 pages pas très connu, écrit par Gene Sharp. Il traite d’un sujet d’actualité. à savoir des techniques à employer pour mettre à bas des systèmes politiques d’oppression. L’ouvrage s’intitule « de la dictature à la démocratie ».

Il cite une série de réussites anciennes et contemporaines.

Comme il ne se passe pas une semaine sans que j’entende nombre de mes interlocuteurs se plaindre de la passivité de leur compatriote sans d’ailleurs remettre en cause la leur; j’ai lu avec attention ce petit livre extrêmement réaliste et extrêmement intéressant dans lequel Gene Sharpe explique comment faire pour que le faible, lorsque sa cause est juste et sous certaines conditions, soit vainqueur du fort et surtout établisse des conditions de vie équilibrée et durable.

Comment? en faisant appel à l’intelligence, au réalisme et à la préparation d’une stratégie. Il s’agit de stratégie véritablement pensée pour gagner et non pour seulement résister. Pour cela il faut:

–être réaliste:

Un système étatique a pour lui un pouvoir suffisant pour tuer dans l’œuf toute révolte. C’est pourquoi, en plaçant sa confiance dans des actions violentes ont choisi le type même de lutte dans lequel les oppresseurs ont toujours la supériorité.

Même dans un pays où la manifestation est autorisée, il faut proscrire les manifestations violentes. Vous finissez en prison ou avec des condamnations financières lourdes et seuls les excités sont enclins à vous rejoindre. Mais la violence écarte les gens raisonnables qui partagent vos idées. Ils ont peur de l’aventure sans lendemain.

–être rassurant et déterminé.

–proposé des actions réalisables par tous.

–avoir des buts unificateurs donc au maximum déconnectés de la politique politicienne.

Je poursuivrai la présentation de ce livre dans de prochains articles

Alain BOUSQUET, le 2 avril 2016

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Je voulais, aujourd’hui 5 mars 16, vous parlez de tout autre chose que de la réforme du code du travail qui n’aura peut-être pas lieu ou qui sera très édulcorée ou qui encore provoquera des troubles extrêmement importants dans le pays.

Oui, la réforme du code du travail est nécessaire. L’objectif devrait être de simplifier et de rationaliser de manière équilibrée. Elle ne devrait obéir à aucune idéologie. Ce n’est pas le code du travail qui crée le chômage et sa réforme dans un sens ultralibéral n’apportera pas forcément la prospérité économique.

En quoi est-ce normal de pouvoir, de manière plus ou moins déguisée, réduire toujours plus les salaires, de pouvoir imposer n’importe quelles conditions de travail et de ramener une grande majorité de salariés aux conditions qui étaient la leur du temps d’Émile Zola.Toute personne qui travaille, le fait pour gagner sa vie le mieux possible. Éventuellement même pour s’enrichir même modestement. Toute personne qui crée ou rachète une entreprise est animée de la même idée.

Les théories marxistes et libérales et bien d’autres avaient aussi pour but de permettre une meilleure vie pour tous. On sait ce qu’il en est du marxisme que presque plus personne ne prône. Quant au libéralisme qui semble avoir triomphé du marxisme, il est passé au stade ultime de l’évolution possible à savoir l’ultra libéralisme dénommé néo libéralisme répandu par ceux que l’on a appelé les néo conservateurs.

Pour passer du libéralisme modéré et contrôlé à l’ultra libéralisme, il est indispensable de détruire toutes les règles que nos sociétés ont mises en place pendant des décennies pour obtenir un système viable par tous. Cela devait enrichir plus rapidement tout le monde. C’est en cela que l’ultra libéralisme visait, lui aussi, la prospérité générale. Mais la réalité est toute autre et l’on constate, 25 ans après, que les ultras riches sont encore plus riches, que le nombre de pauvres augmentent, que la classe moyenne disparaît et s’appauvrit.

On constate que les progrès économiques qui semblent avoir été obtenus pendant les premières années, l’ont été par le recours au crédit qui a provoqué un endettement, des états, des collectivités locales, des citoyens. Endettement dont on dit aujourd’hui qu’il va emporter tout le système financier.

Dans seulement on a oublié la fable de La Fontaine de la cigale et la fourmi mais les élites qui profitent outrageusement du système se sont mises au service du totalitarisme ultra libéral. D’autres ont parlé de fascisme ultra libéral. C’est tout comme.

En conclusion je vous renvoie un excellent article d’une magistrate belge, probablement de gauche, avec laquelle je ne partage pas complètement tout ce qu’elle écrit, mais qui a raison pour l’essentiel.

Est ce cela qu’on veut pour la France et nos enfants et petits enfants ?

Une enquête édifiante révèle que 80 % de la population des Etats-Unis est pauvre ou en passe de le devenir

article du 5/3/16 d’Alain Bousquet

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 Question : quelle légitimité a un pouvoir qui plafonne entre 16 % et 25 % d’opinions favorables ?

C’est la question qu’on est en droit de se poser ? Est-ce normal que le peuple ne soit pas consulté à nouveau dès lors que durablement, l’opinion publique manifeste ses désaccords ? A-t-il le droit de mettre en œuvre des réformes sociétales dont certaines n’ont même pas été évoquées durant une campagne électorale ?

Près de quatre Français sur cinq « pas convaincus » par Hollande

En France, et encore depuis pas très longtemps, aucune sanction démocratique ne peut intervenir dans la durée du quinquennat. Je parlais des législatives. Il existe dans la constitution la possibilité de dissolution de l’Assemblée nationale mais encore faut-il que les gouvernants soient honnêtes et demandent à retourner devant le peuple. Encore faut-il une véritable opposition qui exigerait ce retour. Même aux USA le président des États-Unis n’a pas autant de pouvoir. A mi- mandat des élections partielles sont organisées par la constitution.

Je considère que, dans ces conditions, les majorités d’un jour exercent une dictature démocratique et qu’il est donc normal que les désaccords se marquent par des manifestations de rue, pour faire reculer le pouvoir totalement déconnecté de la volonté populaire. Sinon un jour viendra où la vox populi n’aura plus que la rue et la violence.

Article publié le 22/2/16.

408 nouveau
Renouvelons l’opération

Je suis un affreux français moyen, de surcroît autochtone.

Je n’ai pas fait l’ENA, ni polytechnique, ni Sciences-po Paris. Je n’ai pas travaillé dans des grands cabinets ministériels, ni dans des entreprises du CAC 40. J’ai quand même été à l’université. Plus précisément à la faculté de droit à une époque où on ne spécialisait pas l’étudiant trop vite dans une matière. On cherchait à lui donner le plus de connaissances possibles et c’est ainsi que j’ai quand même étudié outre l’histoire du droit, la sociologie politique et les finances publiques.

Figurez-vous qu’à cette époque nos professeurs qui avaient déjà de la bouteille nous disaient que les trois problèmes à venir de la France seraient : 1) la sécurité sociale, 2) les retraites, 3) la démographie. Cela se passait à la fin des années 60. C’est dire que les problèmes à venir étaient bien connus.

Aussi, je suis tout à fait convaincu que nos gouvernants qui se sont succédé au pouvoir depuis ces années-là n’ont cherché que leurs intérêts et ont fait fi de la collectivité. Et satisfaire leurs intérêts, c’est parvenir au pouvoir et y rester le plus longtemps possible. Pour ceux qui n’arrivent pas au plus haut niveau, l’objectif est de faire carrière.

Quant à la haute administration qui, en réalité, gouverne la France, elle sait qu’elle restera en place quoi qu’il arrive. Les politiques passent mais les hauts fonctionnaires restent. Ce qui faisait dire à mon professeur de droit administratif « ne croyez pas qu’en France se sont les politiques qui gouvernent. C’est l’administration. Un chef de cabinet reste 40 ans en place, un ministre reste quelques mois, voir quelques années tout au plus ». Nous étions en 69. Par contre la longévité de nombre d’entre eux n’a pas d’égal dans les pays vraiment démocratiques.Quand on pense que celui qui fait figure de favori pour l’élection présidentielle de 2017 c’est Juppé qui aura plus de 70 ans et qui a été condamné, nul n’est besoin de développements supplémentaires. Sauf peut-être pour rappeler qu’il a mis dans la rue une bonne partie de la population lorsqu’il était premier ministre.

Bien sûr, on pensait réformer le monde. Cette affirmation nous paraissait impensable. Aujourd’hui je pense tous les jours à lui. Il avait raison.

Sinon comment expliquer que ces trois problèmes dont on parlait déjà dans les années 60-70, soit devenu effectivement les sujets les plus d’actualité avec celui, tout nouveau, de la compétitivité.

Et curieusement, c’est entre les mains de ces hommes qui ont gouverné la France pendant les 40 dernières années ou de leurs poulains qu’une majorité de nos compatriotes paraissent vouloir laisser leur destin. Et pourtant depuis 40 ans, ils gouvernent alternativement avec pour base la même direction , les mêmes dérives, les mêmes turpitudes et les mêmes graves échecs qui amènent ce pays au bord du précipice économique. Aucun n’a le courage de reconnaître l’erreur. Ce sont en fait des idéologues. Leur et leurs solutions ne marchent pas, c’est parce qu’ils ne sont pas allés assez loin. Il faut en faire plus encore. Et ce n’est pas qu’elles sont mauvaises. Il arrive un moment où l’idéologie rejoint la folie.

Avant de revenir sur les autres sujets, un mot du problème de la compétitivité. Autour de moi, je rencontre surtout des entreprises, des entreprises petites et moyennes, des particuliers, des commerçants, des professions libérales et je constate que tous travaillent beaucoup. Le vrai problème n’est il pas que ceux qui travaillent sont de moins en moins nombreux? Retraite à 60 ans et préretraite  sans obligation de retrouver une activité, allocations de toutes sortes qui permettent à un nombre très important d’habitants de ce pays de vivre sans travailler, de ne pas avoir d’activité officielle. Je parle d’habitants et non pas de citoyens car, certes, des autochtones sont dans cette situation mais s’ajoute à eux une cohorte d’individus venus d’ailleurs en plus grande quantité que celle avouée par les chiffres officiels. Et pour la plupart, ils arrivent démunis de tout: moyens financiers, formation, éducation, usage de la langue, etc.…mais ils ont les mêmes prestations que les autochtones.

Au vu de ce constat, oui je pense que ceux de mes compatriotes qui travaillent sont très compétitifs pour réussir à nourrir tous ceux qui vivent des aides publiques. Il est vrai que les actifs n’arrivent plus à faire face et donc nos brillants dirigeants–démagogues ont trouvé la solution : l’emprunt.

En 1973 le Président Pompidou a ouvert la voie en faisant obligation à l’état et aux collectivités publiques d’emprunter sur les marchés financiers et en supprimant le privilège de la Banque de France. Il paraît qu’il était animé de bonnes intentions. Ils voulaient éviter le recours à des dévaluations de la monnaie, la France en ayant l’habitude. Mais je n’arrive pas à oublier qu’il avait été au service de la banque Rothschild plusieurs années durant. Je m’étonne qu’une si brillante idée ait été adoptée qu’en janvier 1973 alors qu’il était premier ministre de de Gaulle depuis plusieurs années. Ce dernier aurait il accepté une telle mesure? on peut en douter. Je ne puis oublier qu’il est décédé en exercice début 74 d’une maladie grave déclarée plusieurs années avant . Et je m’interroge sur ses capacités de raisonnement. Enfin pour en finir avec mon étonnement naïf, je constate, alors que la décision était capital , elle a été votée en catimini sans tambour ni trompette. Je n’ai appris son existence que ces dernières années quand j’ai cherché à comprendre les raisons de la crise.

La suite prochainement,

prochainement car je dois partir au travail: à 67 ans je travaille encore. Je n’est pas encore trouvé de successeur. J’ai rv avec un client de 70 ans qui travaille encore aussi. Pour être sûr de ne pas manquer la suite, si vous êtes intéressé retournez le formulaire ci-après. Vous lirez la suite car j’ai repris mon récit après le questionnaire.

 Je ne sais si vous trouvez mon récit intéressant mais j’ai décidé de le continuer. Vous n’êtes pas obligé de le lire. Ce sont les réflexions que m’inspirent mes 47 années d’études supérieures et de travail devant l’état de notre pays et surtout de notre société. C’est une série d’écrits comme un feuilleton en fonction de mon humeur du moment et du temps dont je disposerai.

Je disais, dans mon précédent envoi, avoir appris que récemment l’existence de la loi de 73 et les conséquences qui en sont  la suite. Par contre dès l’année 86, j’ai constaté les conséquences des réformes engendrées par la loi bancaire votée en catimini et qui sont responsables de la situation actuelle. J’étais alors avocat de banques et de sociétés de crédit. Je voyais au quotidien les effets inacceptables de ces réformes. J’ai donc décidé de changer de camp. Je n’était pas devenu avocat pour ruiner des familles entières, des entreprises ou qui que se soit.

Mais avant de poursuivre, peut être, faut il que je confesse avoir appris avec mes différents professeurs l’indépendance d’esprit et la nécessité de se faire une opinion personnelle de toutes choses. On nous demandait un esprit critique qui est différent de l’esprit de critique. On nous enseignait l’engagement chaque fois que la cause était bonne. La tolérance aussi et la juste mesure. De mes sept ans de latin et mes cinq de grec j’ai retenu entre autres adages: « in medio stat virtus »mais aussi « errare humanum est, perseverare diabolicum ». Par contre je ne serai plus capable de traduire une version ou même de comprendre un texte.

De ma participation au scoutisme j’ai appris à « combattre sans souci des blessures » et bien d’autres choses qui sur le moment paraissaient inutiles. J’ai appris à secourir le faible. A prendre partie. A refuser l’indifférence.

La vie et l’étude de l’histoire ont fait le reste. J’aime les biographies d’êtres humains qui sont allés jusqu’au bout de leur croyance, pas les livres de ceux qui oscultent leur insignifiante personne.

On m’a posé la question souvent indirectement: pourquoi cet engagement contre les abus du système bancaire? Au début, c’était sous forme d’interrogation: il y a des abus? moi j’ai jamais eu de problème. Presque à chaque fois, celui qui l’affirmait avec force, était le premier à raser les murs pour chercher de l’aide pour lui ou pour un des siens. Le discours devenait: je n’aurai jamais cru cela possible. Aujourd’hui presque tout le monde est convaincu. Surtout depuis l’explosion de la crise mais tout le monde n’a pas encore pris conscience de l’ampleur des dégâts pour une partie de la population. La crise reste théorique pour une autre partie qui sera  atteinte un jour prochain. Elle dira, je n’aurai jamais cru. Car rien n’est réglé quoiqu’en dise l’oligarchie europhile qui, elle,n’a jamais gagné autant d’argent. Pour en savoir + sur le sujet prenait la peine de lire le dernier article de Charles Sannat qui n’est pas isolé dans son analyse: http://www.economiematin.fr/news-paradoxe-economie-argent-euro-dollar-petrole-realite-bourse-sannat

J’ai eu plus que l’occasion professionnellement à la fin des années 80 de constater l’existence d’abus manifestes et graves provoqués par le système bancaire, abus découlant de comportements nouveaux permis par la technique informatique et par la réforme de la loi bancaire des années 80. Ces changements se caractérisent par une déshumanisation des rapports, un racket sur les plus faibles, la ruine d’un pourcentage important de petits patrimoines fruits du labeur de toute une vie, le surendettement des particuliers et des entreprises, un usage abusif des fichiers, une utilisation des économies confiées pour le seul profit de la banque. Mais je ne m’étendrai pas davantage, là n’est pas mon propos de ce jour. Pour ceux qui désirent en savoir+, lisez:attention ça n’arrive pas qu’aux autres.

Après le constat, pour moi, devait venir l’action ou le renoncement. Je n’ai pas appris le renoncement et chaque fois que j’ai renoncé dans ma vie personnelle je l’ai payé d’un prix plus fort. Je suis donc passer à l’action non sans avoir pris conscience de l’ampleur de la tache mais « seules les batailles, qu’on ne mène pas, sont perdues d’avance ». J’ai eu un professeur d’anglais d’allure très british, forcément empreint de cet esprit britannique fait de volonté et de pragmatisme, qui se référait souvent  aux grands hommes de cette nation et notamment à Winston Churchill qui disait: « N’abandonnez jamais. Jamais. Jamais. Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte ».

 La question qui vient après pourquoi cet engagement? C’est à quoi cela sert-il? Outre le fait que je peux faire partie des victimes moi même ou l’un de mes proches puisque tous les clients sont un jour, d’une manière ou d’une autre, victime, je ne supporte pas l’écrasement du faible par le puissant. On m’a appris que tous devaient être égaux devant la loi. Mais en ce domaine, la loi a été réformée pour accroître les pouvoirs du puissant au détriment du faible alors qu’il dispose déjà de la puissance financière. Lorsque je reçois un client que devrai je faire? lui laisser croire qu’il a des droits alors qu’il n’en a quasiment aucun? Alors j’ai entrepris de mobiliser pour une réforme du système.

Aussitôt une pensée traverse l’esprit du sceptique: à quoi bon, c’est perdu d’avance. En réponse, je citerai la réponse de Voltaire à un quidam qui l’interrogeait sur l’utilité de son traité sur la tolérance: « Je sème un grain qui pourra un jour produire une moisson. Attendons tout du temps ».  Ne faut-il entreprendre que ce que l’on est sûr de réussir?

Je crois que « là où il y a une volonté, il y a un chemin ».

Je  conclurai, avant de reprendre mon récit plus tard, en citant le Dalaï Lama: « Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique. Vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir” et aussi Gandhi: « D’abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez. ».

La suite la prochaine fois: à chaque jour suffit sa peine disait-on autrefois.

Nous sommes le 20/4/15

Et oui, peut être populiste! à vous de juger.

Depuis quelques jours, j’ai la furieuse envie de reprendre la plume mais mes occupations professionnelles limitent le temps dont je dispose. Par contre les sujets ne manquent pas. A tel point que j’hésite à choisir parmi les thèmes possibles. Finalement je choisirai celui du « populisme ». Ce mot est très à la mode. Vous l’avez tous entendu dans la bouche des partis « dits de gouvernement »pour qualifier certains de leurs adversaires. Et vous pouvez constater que les cireurs de pompes de l’oligarchie régnante reprennent en coeur l’imprécation. je veux parler des médias. Et pour cause ils profitent à plein du système.

Un peu d’histoire ne fera pas de mal. Ce mot vient du latin populus, peuple.

Historiquement, le populisme est un mouvement politique russe de la fin du XIXe siècle qui luttait contre le tsarisme en s’appuyant sur le peuple et en prônant la transformation des communautés agraires traditionnelles.

En politique, le populisme désigne l’idéologie ou l’attitude de certains mouvements politiques qui se réfèrent au peuple pour l’opposer à l’élite des gouvernants, au grand capital, aux privilégiés ou à toute minorité ayant « accaparé » le pouvoir… accusés de trahir égoïstement les intérêts du plus grand nombre.

Avouer que ce n’est pas si mal comme programme de vouloir obliger ceux qui gouvernent à agir dans l’intérêt du plus grand nombre.

Mais ceux qui gouvernent l’utilisent ce vocable comme une injure en lui donnant une signification très négative. Les populistes selon eux s’emparent des problèmes réels et préconisent des solutions simplistes alors que tout serait très complexe; c’est pourquoi, sans doute, aucun des grands problèmes n’ont été réglés en 40 ans.

Au regard de cette définition, j’ai bien peur de mériter le qualificatif de populiste. Rendez vous compte, j’ai la faiblesse de penser:

– que nos politiques, élus par des électeurs français, puisque pour le moment encore, il faut être de nationalité française pour voter, doivent se préoccuper que de ce qui est bien pour les français en écartant tout le reste. Je préconise « la Corrèze avant le Zambèze. »

– que nos hauts fonctionnaires, payés par nous , doivent avoir pour seule référence le bien de tout le peuple et pas seulement de l’oligarchie dont ils obtiennent leur promotion et leur prébendes.

– que collectivement le peuple est plein de bon sens même s’il est composé de bon nombre d’individus qui pris individuellement professent des théories sommaires. Qu’il est donc bon de l’écouter. J’ai souvent entendu dire dans nos campagnes que le climat changeait bien avant les écolos et les scientifiques sans que l’intelligentsia des villes n’y prête attention.

– que les habitants de nos campagnes sont plus proches des réalités de la vie que ceux des villes qui vivent dans le toujours plus et qui ne prennent plus le temps de réfléchir.

-que les dictons de la sagesse populaire de quelques pays que ce soit sont plus vrais que n’importe quel délire actuel; que ma grand mère avec son certificat d’étude en savait sur la vraie vie plus que nous qui oublions que la roche tarpéienne est près du Capitole.

-qu’en France, l’étranger doit vivre avec ses propres moyens chose que nous faisons tous quand nous quittons la France. Aucune assistante sociale pour assurer nos fins de mois.

-qu’il y en a marre de voir de belles « âmes »préconisées la charité avec l’argent des autres en l’occurrence celui de l’état qui appartient à tous et qui devrait servir qu’aux français; qu’il n’est pas interdit à ces bonnes âmes de faire la charité avec leurs propres deniers au lieu de les mettre en Suisse. C’est toute la différence entre l’humanitaire et la charité.

Les bonnes âmes peuvent d’ailleurs accueillir chez elles dans leur jardin ou sur leur balcon tous les déshérités de la terre à leur frais mais force est de constater qu’elles ne le font pas et pourtant beaucoup d’entre elles font partie de la classe des bobos nantis.

Les voilà qui se remettent à s’agiter pour les africains mais aucune ne propose d’accueillir. Avant, on aurait envoyé des canonnières devant les cotes syriennes pour remettre de l’ordre et faire cesser l’agression que constitue cet envoi massif de pauvres gens, aujourd’hui on dépense des fortunes pour ramener des malheureux bons uniquement à occuper des emplois subalternes qui disparaissent peu à peu du fait des progrès technique. C’est la main d’oeuvre qualifiée dont la France a besoin. Cette arrivée se fait au détriment des français autochtones sans qualification. Un populiste veillerait à  l’intérêt de ceux qui l’élisent et respecterait la volonté du peuple encore exprimée dans ce sondage: 59% des Français se disent défavorables au déblocage de moyens supplémentaires par l’Union Européenne pour accueillir les migrants fuyant les zones de conflit (cliquez ici).

Les « non »populistes, à savoir l’oligarchie régnante constatent, bien sûr, le désintérêt croissant du peuple pour le suffrage universel. Désintérêt qui est l’autre façon de voter contre l’établihsment donc contre eux. Constatant cela, l’intelligence serait, me semble-t-il, de prendre en compte l’avis du peuple de base.

Par exemple de ne pas faire voter par le congrès une modification de la constitution qu’un référendum a rejeté.

Par exemple ne pas déclarer: « mon ennemi, c’est la finance » et s’opposer à la mise en place d’une réglementation bacaire qui fait qu c’est la France qui en a le moins fait.

Si vous croyez cela, vous serez déçus. En effet, ils pourraient se remettre en question, réviser leur axe politique.

Non la seule solution envisagée, est le vote obligatoire. Depuis longtemps, ça les démange. Le droit de vote est un droit mais pas une obligation au même titre que tous les autres droits possibles que nous ne sommes pas obligés d’utiliser. Le contraire reviendrait à réprimer le droit de se désintéresser du débat politique dans lequel règne le mensonge et la tromperie.

Jamais non plus, ils ne se posent la question sur leur connivence. Car en fait ils ont la même politique parce qu’ils obéissent au même maître. Tout jeune déjà, ils ont été nourris au même mamelles. Ils ont été formatés. Il n’y a qu’eux qui savent ce qui est bien pour le peuple. Le peuple qui est au contact du réel, lui,  ne sait pas ce qui est bien pour lui. Cependant il voit tous les jours que rien ne marche bien rond.

Une grande partie de la droite UMP se sent trahie lorsque un des leurs est au pouvoir parce qu’il ne fait pas les réformes promises ou si peu. Une plus grande partie de la gauche pense de même parce qu’elle est carrément trahie par ses élus qui font la politique de la droite. Et comme la gauche est plus doctrinaire…elle se réfugie plus dans l’abstention.

En fait il est vrai de dire qu’il existe un socle d’idées communes partagées par une oligarchie qui profitent d’un système contraire aux intérêts de la classe moyenne et à celle des employés et salariés. Cette oligarchie se moque de tout sauf de ses intérêts et même de l’avenir du pays. Elle est mondialiste parce que cela lui profite. Peu importe la catastrophe vécue par les autres. Mais elle ne peut supprimer le peuple qui vote encore un peu. Elle doit maintenir un semblant de démocratie. D’où le jeu pervers des promesses électorales et de leur abandon dès l’élection passée.

Alors je préfère un populiste s’il se préoccupe du plus grand nombre.

J’ai trouvé sur un site suisse cette analyse sur la situation française qui m’a paru fort juste de Liliane Held-Khawam que je ne connais pas. Ces analyses sont pertinentes. Ce n’est qu’une partie de l’article. Croyez moi, il est intéressant. Lisez le(cliquez ici).

« Nous avons longtemps eu le privilège de bénéficier en Occident d’une gouvernance étatique qui s’intéressait à l’intérêt public. Ce temps est révolu. Même l’appellation « intérêt public » a muté pour devenir « intérêt général ». Les conflits d’intérêts et autres corruptions d’hier sont devenus « lobbying » par « souci » de « réalisme ». La protection des données personnelles a cédé la place à la « transparence » qui fait que des dossiers médicaux peuvent faire aujourd’hui le « buzz » sur Internet.

Triste monde dont les dérives incombent essentiellement à plusieurs générations d’élus qui n’ayons pas peur des mots ont trahi et continuent de trahir leurs électeurs.

Une schizophrénie règne dans le milieu de la politique contemporaine. La différence entre les discours officiels et les actes posés est criante. Dans les faits deux modèles de gouvernance cohabitent dans l’esprit des dirigeants. L’un est démocratique et promeut l’intérêt public. L’autre est oligarchique et fonde la gouvernance non plus sur des Etats-Nations mais sur le leadership privé de firmes transnationales. Nous nous trouvons actuellement dans une phase de transition entre ces deux modèles. Voilà pourquoi le double-discours de dirigeants politiques est une compétence professionnelle à part entière. A côté des promesses électoralistes sans lendemain, le modèle de référence de gouvernance qui prévaut est celui d’un monde globalisé. Que les élus soient de droite ou de gauche,ils déroulent un programme, des actes, et des règlements qui se réfèrent exclusivement à un mondialiste dirigé par le secteur privé des « firmes transnationales. Celles-ci ont pour mission de financiariser et privatiser la planète, ses ressources naturelles, ses infrastructures et ses productions. »

Lisez aussi cet article intéressant sur le sujet(cliquez ici) dont le titre est: « Les partis marginaux sont loin d’avoir le monopoles des usages populistes. »

Le 18/5/2015

Depuis 24 heures, l’affaire Kerviel revient au devant de la scène. Forcément, son aventure judiciaire m’intéresse. Et comme, sans doute, presque tout le monde, l’issue de l’affaire m’a paru ne faire aucun doute. Il serait condamné. C’est arrivé et je ne crois pas, pour le moment, quel sera possible de renverser la vapeur. Mais il conserve tout de même une petite chance.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en France la justice n’est pas vraiment indépendante, parce que les moyens d’intoxication de l’adversaire sont énormes, parce que l’État a fait voter des lois sont au système bancaire, parce que sont interprétés par la haute juridiction en faveur du système..

Si je ne suis pas totalement négatif, c’est parce que la justice est rendue est servie par des hommes ou des femmes qui ont, le plus souvent, une éthique et de la personnalité. C’est sans doute le cas de cette capitaine de police. Il n’est pas certain que ce soit suffisant.

Au-delà du cas Kerviel, qui intéressent nos médias, il y a le sort de centaines de milliers de Français en procès avec les banques qui sont quasi systématiquement condamnés dans des conditions inadmissibles. À l’incompétence des juges dans la matière bancaire s’ajoute la jurisprudence extrêmement protectrice de la Cour de Cassation qui n’a pas hésité à changer de position pour rendre plus efficace la protection.

Cette situation dure depuis des dizaines et des dizaines d’années. Elle durera encore longtemps puisque aucun média sérieux le se penche véritablement sur ce problème. Les émissions que l’on peut voir parfois ou les articles de journaux effleurent le sujet sans jamais aller au fond du vrai problème.

Dans mon dernier ouvrage « les banksters » j’affirme que la justice est sourde, muette et aveugle et qu’elle assure une efficace protection judiciaire aux banquiers.

http://www.lepoint.fr/justice/l-affaire-kerviel-relancee-18-05-2015-1929061_2386.php

Publication de Mai 2015

Vous cherchez les responsables de l’état lamentable de la France ? 

Les voici.Ils ne paieront pas la facture qui arriva probablement fin 2015-début 2016. Elle est pour nous.

Chacun d’entre eux a sa part qui sera déterminée par les historiens s’il en reste vu le délabrement du système éducatif. Enfin, comme la nature a horreur du vide, il sera comblé assurément. Sont ils défendables? à vous de le dire car moi je ne leur trouve aucune excuse.

A leur actif: destruction des valeurs sociétales traditionnelles, goût de l’assistanat, dettes accumulées… La liste n’est pas terminée. Et voila plus d’infos sur le sujet: cliquez ici. Vous prendrez connaissance des idioties que l’oligarchie n’hésitait pas à proclamer. Et elles ont été réaffirmées durant près de 40 ans.

/Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, présidents de la République française.

Quand à celui ci, c’est le champion. il accumule les cocus politiques, les dettes, la destruction des valeurs et une vie privée peu exemplaire;

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La dette publique de la France a augmenté de 28,7 milliards d’euros au deuxième trimestre pour atteindre 2 023,7 milliards fin juin, soit 95,1% du PIB. Le niveau de la dette n’a jamais été aussi élevé. En savoir + cliquez.