Je le crains.

Nous connaissons tous cette dérive psychologique qui rend la victime amoureuse de son bourreau. Les raisons en ont été expliquées par les psychologues. La victime est généralement brutalement projetée dans une situation de très grand stress et de peur. En cas d’enlèvement par exemple. Elle finit par avoir grès à son tortionnaire de ne pas la tuer. De la laisser survivre. Car elle s’attend au pire.

N’en sera-t-il pas de même des Grecs pris en otage par la troïka et menacé en cas de mauvais vote du pire. Leurs tortionnaires promettent la vie sauve, très étriqué est très difficile mais la vie sauve.

En face, on promet seulement de renégocier avec les mêmes tortionnaires qui promettent le pire si le vote n’est pas dans le bon sens. Les tortionnaires si les victimes se soumettent s’engagent à les laisser vivre encore au lieu de les achever tout de suite, certes il s’agira d’une vie végétative sous perfusion mais ils seront vivants.

L’erreur du gouvernement grec aura été de ne pas dire vraiment que la solution existe. Qu’elle réside dans la sortie de l’euro qui redonnerait de la compétitivité au pays même après quelques mois supplémentaires de déprime économique. Des dizaines d’économistes ont pris position en ce sens dont deux prix Nobel d’économie.

La Grèce est actuellement en état d’excédent primaire et ses souffrances ne viennent que de la dette et des intérêts qu’elle doit payer. En se débarrassant de la dette, elle est bénéficiaire.

Vous pouvez vérifier vous-même, voici les liens :

http://www.courrierinternational.com/article/crise-grecque-deux-prix-nobel-deconomie-volent-au-secours-de-tsipras

https://fnacab.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=1781&action=edit

https://fnacab.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=1757&action=edit

Ce n’est plus du journalisme, c’est de la propagande…sur BFMTV !

L’argentine et l’Islande ont renvoyé chez eux FMI et autres créanciers.

«Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques»

http://www.express.be/business/fr/economy/lislande-est-le-seul-pays-qui-a-tourne-le-dos-aux-banques-et-qui-a-gagne/164230.htm

Un ancien président de la République préconise la sortie.

Errare humanum est, perseverare diabolicum…

J’arrête là. Les prises de position sont trop nombreuses.

Alain BOUSQUET

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